Étudier à l’étranger : un guide complet pour une expérience internationale
Étudier à l’étranger avant ou après le bac peut offrir de nombreux avantages qui contribuent au développement personnel et académique des étudiants. Voici quelques-uns des avantages potentiels :
- Expérience culturelle : Vivre dans un pays étranger permet d’explorer une nouvelle culture, de s’immerger dans un environnement linguistique différent et d’élargir sa perspective sur le monde.
- Maîtrise d’une langue étrangère : Étudier dans un pays où la langue locale n’est pas votre langue maternelle offre une opportunité précieuse d’améliorer vos compétences linguistiques et de devenir plus fluide dans une langue étrangère.
- Développement de l’indépendance : Étudier à l’étranger souvent loin de la famille et des amis habituels peut aider à développer l’indépendance, la prise de décision autonome et la gestion des responsabilités quotidiennes.
- Adaptabilité : Vivre dans un environnement étranger nécessite souvent une grande capacité d’adaptation. Cette compétence peut s’avérer précieuse dans de nombreuses situations de vie et dans le futur professionnel.
- Élargissement des horizons académiques : Les écoles étrangères peuvent offrir des programmes et des approches pédagogiques différentes, permettant aux étudiants d’explorer de nouvelles matières ou de bénéficier d’une formation spécialisée qui peut ne pas être disponible dans leur pays d’origine.
- Réseau international : En rencontrant des étudiants de divers horizons, vous pouvez établir des relations et créer un réseau international, ce qui peut s’avérer utile dans votre future carrière.
- Valorisation sur le CV : Avoir une expérience d’études à l’étranger est souvent perçu comme un atout par les employeurs. Cela démontre votre ouverture d’esprit, votre adaptabilité et votre capacité à relever des défis.
- Opportunités de stages et de projets : Certains programmes d’études à l’étranger offrent des possibilités de stages et de projets professionnels qui peuvent fournir une expérience de travail pratique dans votre domaine d’études.
- Découverte de soi : Vivre à l’étranger peut aider à mieux se comprendre soi-même, à développer la confiance en soi et à acquérir une meilleure compréhension de ses propres valeurs et objectifs.
- Élargissement de la perspective mondiale : L’expérience à l’étranger peut aider à développer une perspective mondiale, favorisant la compréhension des enjeux internationaux et des diverses cultures du monde.
1 – Étudier à l’étranger avant le bac
Un certain nombre d’organismes permettent de partir à l’étranger lors des années lycée.
- AFS Vivre Sans Frontière : AFS est une organisation internationale qui propose des programmes d’échange interculturel pour les jeunes. Ils offrent des opportunités d’études à l’étranger pour les lycéens.
- Youth For Understanding (YFU) : YFU est une organisation mondiale qui organise des échanges interculturels pour les jeunes. Ils proposent des programmes éducatifs à l’étranger pour les lycéens.
- Rotary Youth Exchange : Le Rotary International propose des programmes d’échange pour les jeunes, permettant aux lycéens de vivre à l’étranger pendant une année scolaire.
- Experiment in International Living : Cette organisation propose des programmes éducatifs à l’étranger, y compris des opportunités d’études pour les lycéens.
- PIE (Programme International d’Échanges) : L’association PIE propose des programmes d’échange pour les lycéens, avec des possibilités d’études à l’étranger.
- CIEE (Council on International Educational Exchange) : Le CIEE offre des programmes d’échange et d’études à l’étranger pour les étudiants du secondaire.
- WEP (World Education Program) : WEP propose des programmes d’échange culturel et éducatif, y compris des opportunités d’études pour les lycéens.
- AFS Intercultures : Branche française d’AFS, cette organisation offre des programmes d’échanges éducatifs à l’étranger pour les lycéens.
- Programme Erasmus+ : Bien que principalement axé sur l’enseignement supérieur, Erasmus+ propose également des opportunités pour les lycéens dans le cadre de projets de mobilité internationale.
- Bourses gouvernementales : Certains gouvernements proposent des bourses ou des programmes d’échange pour les jeunes. Il est utile de vérifier les opportunités offertes par votre propre gouvernement.
2 – Étudier à l’étranger après le bac
Partir étudier à l’étranger représente bien plus qu’une simple aventure académique. C’est une opportunité exceptionnelle pour les étudiants français de vivre une expérience d’apprentissage unique, d’explorer de nouveaux horizons culturels et d’acquérir des compétences précieuses. Dans ce guide, nous explorerons les différentes voies qui s’ouvrent aux jeunes diplômés du Bac, mettant en lumière des options telles que le célèbre programme Erasmus+, les partenariats bilatéraux avec des institutions étrangères, et les démarches indépendantes pour ceux qui aspirent à débuter cette aventure dès la sortie du lycée.
Découvrir le Monde avec Erasmus +
Erasmus+ est un programme de l’Union européenne visant à soutenir l’éducation, la formation, la jeunesse et le sport. Il offre des opportunités de mobilité et de coopération entre les pays participants. Voici quelques-unes de ses principales missions et comment cela fonctionne :
Les objectifs d’Erasmus+ :
- Mobilité des étudiants : Encourager la mobilité des étudiants entre les établissements d’enseignement supérieur au sein de l’Union européenne et dans certains pays partenaires.
- Coopération pour l’innovation et l’échange de bonnes pratiques : Favoriser la coopération entre les établissements d’enseignement, les entreprises, les autorités locales et d’autres acteurs pour promouvoir l’innovation et échanger des bonnes pratiques.
- Soutien à la modernisation des systèmes éducatifs et de formation : Contribuer à la modernisation des systèmes éducatifs en encourageant l’innovation, la qualité et la pertinence des enseignements.
- Renforcement des compétences et de l’employabilité : Faciliter l’acquisition de compétences et d’expériences pertinentes pour améliorer l’employabilité des étudiants et des jeunes professionnels.
- Promotion de l’inclusion sociale : Encourager la participation des personnes défavorisées et l’inclusion sociale à travers des projets éducatifs et des initiatives jeunesse.
Comment fonctionne Erasmus+ :
- Mobilité des étudiants : Les étudiants peuvent participer à des échanges d’études ou de stages dans une université ou une entreprise partenaire d’un pays participant.
- Projets de coopération : Les établissements d’enseignement supérieur, les organisations de jeunesse, les entreprises et d’autres entités peuvent participer à des projets de coopération visant à promouvoir l’innovation et l’échange de bonnes pratiques.
- Financement : Erasmus+ offre des financements pour soutenir la mobilité des étudiants et la mise en œuvre de projets de coopération. Les financements couvrent généralement une partie des coûts liés aux déplacements, à la vie quotidienne à l’étranger et aux frais de projet.
- Critères de sélection : Les participants sont sélectionnés sur la base de critères spécifiques définis par les organisations partenaires ou les agences nationales. Les critères peuvent varier en fonction du type de mobilité ou de projet.
- Agences nationales : Chaque pays participant dispose d’une agence nationale responsable de la gestion et de la mise en œuvre du programme Erasmus+. Ces agences jouent un rôle clé dans l’administration des fonds et le suivi des projets.
En résumé, Erasmus+ vise à promouvoir la mobilité, la coopération et l’innovation dans le domaine de l’éducation, de la formation, de la jeunesse et du sport au sein de l’Union européenne et au-delà. Les participants, qu’ils soient étudiants, enseignants, jeunes professionnels ou organisations, peuvent bénéficier de financements pour faciliter leur expérience à l’étranger ou la mise en œuvre de projets.
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Les partenariats bilatéraux
Les partenariats bilatéraux entre les établissements français et étrangers jouent un rôle essentiel dans la mobilité internationale des étudiants. Ces accords facilitent les échanges académiques, permettant aux étudiants de partir étudier à l’étranger pour une durée déterminée, que ce soit un semestre ou une année, afin d’apprendre une langue et de découvrir une nouvelle culture. Voici ce que vous devez savoir sur ces partenariats :
- Accords institutionnels : Les établissements d’enseignement supérieur établissent des accords de partenariat bilatéraux, également connus sous le nom de conventions, avec des institutions étrangères. Ces accords définissent les modalités des échanges académiques, les disciplines concernées, les conditions d’admission, etc.
- Mobilité étudiante : Les partenariats bilatéraux encouragent la mobilité des étudiants en permettant des échanges dans les deux sens. Les étudiants français peuvent ainsi partir étudier dans une université étrangère partenaire, tandis que des étudiants étrangers viennent étudier dans l’établissement français.
- Cursus d’échange : Les étudiants participant à ces programmes d’échange suivent généralement des cours dans leur domaine d’études tout en bénéficiant de l’immersion linguistique et culturelle dans le pays d’accueil.
- Reconnaissance des crédits : Les crédits obtenus à l’étranger sont généralement reconnus par l’établissement d’origine, assurant ainsi la continuité académique des étudiants.
- Encadrement pédagogique : Les établissements veillent à fournir un encadrement pédagogique approprié aux étudiants en mobilité. Des tuteurs ou conseillers académiques peuvent être désignés pour les soutenir dans leur intégration et leur réussite académique.
- Soutien financier : Certains partenariats bilatéraux prévoient des accords financiers pour faciliter la mobilité des étudiants. Cela peut inclure des bourses spécifiques, des aides au logement ou d’autres formes de soutien financier.
- Langue d’enseignement : Ces partenariats offrent souvent la possibilité aux étudiants d’étudier dans la langue locale, favorisant ainsi l’apprentissage de la langue du pays d’accueil.
- Diversité des destinations : Les partenariats bilatéraux permettent aux étudiants d’accéder à une variété de destinations, offrant ainsi une palette diversifiée d’expériences culturelles et linguistiques.
Les étudiants intéressés par ces opportunités peuvent généralement obtenir des informations auprès des services de coopération internationale de leur établissement d’enseignement supérieur. Ils peuvent également consulter les annonces de partenariats bilatéraux, les offres de mobilité et les critères d’éligibilité spécifiques à chaque programme.
Les destinations plébiscitées immédiatement après le Bac
Si l’idée de partir étudier à l’étranger immédiatement après le Bac séduit votre adolescent, des démarches indépendantes peuvent être entreprises. Cependant, cela implique une responsabilité accrue, car toutes les démarches, de l’initiation du contact avec les établissements visés à la reconnaissance des diplômes, reposent sur ses épaules.
Chaque pays a ses propres exigences d’inscription. Par exemple, pour étudier en Angleterre, le processus via UCAS (Universities and Colleges Admissions Service) doit être entamé dès le mois de janvier précédant la rentrée scolaire. Des compétences solides en anglais, validées par des tests tels que l’IELTS, sont souvent requises.
Canada :
le Canada se hisse en tête et attire de nombreux étudiants français grâce à ses institutions d’enseignement supérieur réputées et à un coût de la vie et des études relativement abordable par rapport aux États-Unis. Les étudiants doivent postuler directement auprès de l’établissement choisi. Les délais de candidature s’étendent de janvier à mars, et un bon dossier académique est essentiel. Des tests d’entrée peuvent être nécessaires pour certains programmes, et les établissements anglophones exigent souvent des scores élevés aux tests linguistiques comme le TOEFL ou le CAEL.
Angleterre :
l’Angleterre demeure une destination de choix pour les étudiants internationaux en raison de ses universités renommées telles qu’Oxford et Cambridge. Cependant, depuis le Brexit, les conditions d’accès ont évolué. Les étudiants étrangers doivent désormais obtenir un visa étudiant. Pour entamer le processus d’inscription dans une institution anglaise, les candidats doivent se rendre sur le site d’UCAS (Universities and Colleges Admissions Service) dès le mois de janvier précédant la rentrée scolaire.
Des épreuves linguistiques spécifiques peuvent être nécessaires pour certaines filières, comme la médecine ou le droit. Les inscriptions en undergraduate sont centralisées par l’UCAS (Universities and colleges admissions service). Il faut s’y prendre avant le 26 janvier de l’année précédant la rentrée scolaire et avant le 15 octobre pour Oxford, Cambridge et les formations en médecine, dentaire et vétérinaire. Dans certaines filières artistiques, vous aurez jusque fin mars. Il est crucial de noter que des compétences solides en anglais sont requises, généralement validées par l’IELTS, bien que le TOEFL soit également accepté.
Les inscriptions en postgraduate se font directement auprès des universités britanniques. Concernant les cursus très demandés comme le droit ou la médecine ou encore les universités réputées organisent des tests spécifiques.
Irlande :
L’Irlande, avec son système d’enseignement supérieur aligné sur le modèle LMD, attire de plus en plus d’étudiants étrangers. Les candidatures sont gérées par le Central Applications Office (CAO), et les étudiants européens doivent soumettre leur dossier entre le 6 novembre et le 1er février. Les institutions irlandaises effectuent leur propre sélection, souvent basée sur des critères spécifiques, y compris des tests de langue. Bien que les frais de scolarité pour les formations de premier cycle dans les établissements publics soient généralement abordables, des coûts annexes tels que les droits d’inscription et les frais d’examen sont à prévoir.
Pays-Bas :
Le système d’enseignement supérieur néerlandais propose trois types d’établissements: université, université de sciences appliquées et université ouverte pour la formation continue. Les étudiants étrangers doivent utiliser la plateforme Studielink pour s’inscrire. Pour certaines formations, la candidature doit être déposée avant le 15 janvier. La maîtrise de l’anglais est souvent requise, et les résultats à des tests tels que le TOEFL ou l’IELTS sont généralement exigés.
Allemagne :
L’Allemagne, avec environ 340 établissements d’enseignement supérieur, attire de nombreux étudiants français en raison de sa diversité d’opportunités académiques. Les universités (Universität) et les établissements supérieurs (Fachhochschulen) offrent des cursus centrés sur la pratique professionnelle. Tout bachelier français peut postuler dans une université ou un établissement supérieur allemand, mais une maîtrise solide de l’allemand est indispensable. Des tests linguistiques tels que le TestDaF ou le DSH sont souvent requis. Les démarches d’admission peuvent varier selon les filières, avec certaines utilisant le portail hochschulstart.de pour une sélection centralisée.
Italie :
L’Italie offre une variété d’établissements d’enseignement supérieur, comprenant environ soixante universités publiques, des écoles supérieures, des instituts techniques et des universités privées. Pour s’inscrire, les étudiants étrangers doivent postuler directement auprès de l’université de leur choix, chacune ayant ses propres procédures d’admission. Le dossier d’admission comprend généralement l’original du diplôme de baccalauréat, accompagné du relevé de notes, ainsi qu’une traduction assermentée des diplômes en italien. Les étudiants doivent fournir tout autre document requis par l’établissement choisi.
Espagne :
L’Espagne, avec son cadre de vie agréable et ses universités renommées, est une destination prisée des étudiants français. La UNED (Universidad Nacional de Educación a Distancia) gère les demandes de candidatures post-Bac. Les étudiants doivent soumettre leur dossier en ligne sur le site UNED asiss, où il sera examiné. En cas de réussite, une équivalence au bachillerato (baccalauréat espagnol) sera délivrée, et une préinscription auprès de l’université espagnole choisie est nécessaire, également en ligne sur le site officiel de l’université.
États-Unis :
Les États-Unis offrent une diversité d’établissements, notamment des Community Colleges, des collèges, des universités, des instituts de technologie et des établissements d’enseignement technique. Les procédures d’admission varient, mais l’obtention d’un visa d’étudiant est impérative. Les frais de scolarité peuvent être élevés, et il est essentiel de commencer les démarches de mobilité 12 à 18 mois avant la rentrée scolaire.
3 – Les aides financières pour partir étudier à l’étranger
Les étudiants français qui partent étudier à l’étranger ont accès à différentes aides financières. Voici quelques-unes des principales aides disponibles :
- Bourses du gouvernement français : Le gouvernement français propose plusieurs types de bourses pour les étudiants qui partent à l’étranger. Les bourses sur critères sociaux, les bourses de mobilité internationale, et les bourses Eiffel destinées à l’excellence académique sont quelques exemples.
- Erasmus+ : Ce programme de l’Union européenne offre des opportunités de mobilité pour les étudiants français souhaitant étudier dans un pays membre de l’Union européenne. Il comprend des subventions pour aider à couvrir les coûts liés à la mobilité.
- CROUS (Centres Régionaux des Œuvres Universitaires et Scolaires) : Les CROUS proposent des aides financières aux étudiants en situation de précarité. Certaines aides peuvent également être octroyées aux étudiants partant à l’étranger.
- Aides des établissements d’enseignement supérieur : Les universités et grandes écoles françaises offrent parfois des aides spécifiques aux étudiants partant à l’étranger dans le cadre de programmes d’échange ou de coopération internationale.
- Prêts étudiants : Certains étudiants peuvent choisir de contracter des prêts étudiants pour financer leurs études à l’étranger. Les banques et organismes de prêt étudiant peuvent proposer des solutions adaptées.
- Aides régionales : Certaines régions en France proposent des aides spécifiques pour les étudiants résidant sur leur territoire et partant à l’étranger. Ces aides peuvent varier d’une région à l’autre.
- Bourses des collectivités locales : Certaines collectivités locales (communes, départements) octroient des bourses ou aides financières aux étudiants locaux partant à l’étranger.
Avant de partir, il est recommandé de consulter un conseiller d’orientation, de vous informer auprès du CROUS, de vérifier les possibilités de bourses gouvernementales, et de contacter les établissements et organismes compétents pour obtenir des informations précises sur les aides financières disponibles pour votre projet d’études à l’étranger.
En conclusion, bien préparer son départ pour étudier à l’étranger est essentiel pour garantir une expérience d’études enrichissante. C’est une opportunité qui promet d’enrichir le parcours académique et personnel de votre adolescent, ouvrant la voie à une perspective internationale et à des souvenirs durables. Chaque destination présente ses particularités en termes de procédures d’admission, de langues requises et de coûts associés. Le choix de la destination dépendra des préférences académiques, linguistiques et culturelles de l’étudiant, ainsi que de son budget et de ses aspirations professionnelles.